Une année en enfer
Description :
Ce blog représente ce que j'ai vécu depuis le 4 octobre 2006.
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loulou5731022 ans
France
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Survivre
Le matin amer dans ma bouche
Les mains lourdes
stériles.
Mes yeux glacés
La peur du réveil
Le c½ur massif
comme brûlé
dans cette poitrine fracassée.
Le souffle gorgé de larmes écarlates.
Mes bras avides
de serrer l'enfant rieur
volé par la mort.
Mes lèvres engourdies
de ne plus dire son nom
de baiser ses cheveux
son front
tout son visage radieux.
Ce corps léthargique
corrodé par le chagrin
jusqu'où devrais-je le porter ?
Je survis au milieu des autres
sourd à l'exubérance de la vie.
Claude Couderc - L'enfant dans les vents du monde
Survivre Le matin amer dans ma bouche Les mains lourdes stériles. Mes yeux glacés La peur du réveil Le c½ur massif comme brûlé dans cette poitrine fracassée. Le souffle gorgé de larmes écarlates. Mes bras avides de serrer l'enfant rieur volé par la mort. Mes lèvres engourdies de ne plus dire son nom de baiser ses cheveux son front tout son visage radieux. Ce corps léthargique corrodé par le chagrin jusqu'où devrais-je le porter ? Je survis au milieu des autres sourd à...
madame spaghetti, Posté le jeudi 15 juillet 2010 15:32
Oh que ces mots sont justes!
Survivre au milieu des autres, sourd à l'exubérance de la vie......
Ca décrit vraiment notre état.
Et en cette période où tout le monde parle de vacances, nous, on voudrait une machine à aller "en vacances" dans le passé.
Est-ce quelqu'un pourrait inventer ça pour nous, tu crois?
J'ai entendu un extrait d'un dialogue dans un film, je ne sais plus lequel: "La vie nous met à genoux. A nous de trouver la force de se relever".
Je pense à toi souvent, ma compagne de galère, et puissions nous trouver la force de nous relever!
Avec mon affection.
Madame Spaghetti
Annette, Posté le jeudi 15 juillet 2010 16:20
J'ai relevé ce même dialogue c'est dans le prochain film "the karaté kid": "La vie nous a mis à genoux, à nous de choisir de nous relever..."
Etonnant comme on puisse s'attacher aux mêmes mots, aux mêmes émotions... Sans doute parce qu'on a connu les mêmes angoisses, les mêmes souffrances, les mêmes chagrins...